Notre histoire
Le Pub Burgundy Lion a ouvert ses portes en 2008, et voulait offrir aux Montréalais un niveau de service et de qualité égal aux grands restaurants de la ville et du monde, dans un environnement plus simple et confortable, soit celui d’un Pub Britannique. Depuis ce jour, nous avons su créer un modèle qui nous ressemble, notre marque, Le Groupe Burgundy Lion. Ce groupe s’efforce d’importer une petite touche Britannique à Montréal.
Le premier Brit & Chips, ouvert en 2010, offre un menu qui emprunte les meilleurs aspects du Chippy traditionnel, soit un hommage aux friteries de l’Angleterre, tout en ajoutant le style et les saveurs pour lesquels Montréal est reconnue. Des Fish n’ Chips de renommés! Le Pub anglais Bishop & Bagg, se spécialisant dans les Gins, est ouvert dans le Mile End en 2014, et offre des cocktails, de la bière et de la bonne bouffe, tirant son inspiration des pubs de campagne, copieusement délicieux et fait à partir des meilleurs ingrédients. A travers les années, nous avons reçu plusieurs demandes pour des services de traiteur ayant notre unique approche Britannique/Québécoise, donc nous avons créé, en 2016, notre division traiteur, le Royal British Hospitality Catering (RBHC). Nous sommes ravis de notre nouveau projet, ouvert dans le vieux Montréal, le Pub Wolf & Workman.
D’ou vient le nom
Wolf et Workman
Le Wolf:
8e maire de Montréal
Wolfred Nelson est né à Montréal en 1791, fils de William Nelson, de New York, un immigrant colonialiste, originaire de la ville de Newsham, North Yorkshire, Angleterre. Sa mère, Jane Dies, est la fille d’un important propriétaire foncier de la région de New York. Tout comme son frère cadet Robert Nelson, Wolfred est connu comme patriote, ayant participé activement lors de la rébellion du Bas-Canada.
Nelson fit ses études à l’école fondée par son père, dans la ville de William Henry (de nos jours, Sorel-Tracy). Il obtient son permis de médecin en janvier 1811, et est médecin de l’armée britannique durant la guerre de 1812. Après le conflit, il s’installe à St-Denis-sur Richelieu et ouvre une distillerie. Très proche de la population canadienne française, il fait siennes les idées réformistes et devient membre du parti Patriote et s’engage en politique et est élu en 1827 dans la circonscription de William Henry. Avant la rébellion du Bas-Canada en 1837, Nelson est à la tète de 5,000 patriotes à l’Assemblée des six comtés les 23 et 24 octobre, à Saint-Charles, Bas-Canada, (ville de Québec), afin de protester contre les Résolutions Russel du gouvernement, tout ceci malgré l’interdiction du 15 juin, de tenir des assemblées publiques.
Le 16 novembre 1837, Nelson et 25 autres sont inculpés de haute trahison. Le mois suivant, le 4 décembre 1837, Louis Joseph Papineau et Edmund Bailey O’Callaghan sont au cœur du soulèvement patriote à St-Denis, car ils décident de résister l’emprisonnement, de procurer des armes et des munitions pour le peuple et de déclarer l’indépendance pour le Bas-Canada. C’est à ce moment que Nelson se serait exclamé: Le moment est venu de fondre nos cuillères en boulets.
Il devait pendre, mais est finalement condamné à l’exil aux Bermudes. Il est pardonné et revient à Montréal en 1842. En 1844, il fut élu député de Richelieu et ce jusqu’en 1851. En 1854, il devient maire de Montréal et décède en 1863. Il est enterré à Sorel-Tracy et un parc dans l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve porte son nom.
Le Workman:
12e maire de Montréal
William Workman est né dans un élégant cottage, en mai 1807 à Ballymacash, Co. Antrim en Irlande. Il arrive au Canada en 1829. On ne connaît pas sa formation académique. On sait toutefois que dès son arrivée, il est journaliste au Canadian Courant et au Montreal Advertiser, propriété de son frère Benjamin En 1830, il ira travailler avec un autre frère, Thomas, pour la quincaillerie de John Frothingham, située à environ 20 mètres à l’ouest du Pub Wolf & Workman. Ils deviendront copropriétaires en 1836, indiquant qu’ils y ont investi du capital. En plus de faire de l’importation, la Frothingham and Workman ont plusieurs centaines d’hommes à leur emploi. Workman sera en affaire jusqu’en 1859 et la compagnie deviendra la plus importante entreprise de quincaillerie au Canada.
Il n’a jamais voulu se présenter en politique, mais suite à la Confédération, il a un intérêt pour les affaires fédérales. Workman s’intéresse ensuite à la politique municipale. Il accède facilement à la mairie en 1868 en défaisant Jean-Louis Beaudry. Ce dernier avait joué la carte des antipathies religieuses et nationales, ce qui se retourne contre lui. Très populaire, Workman est réélu sans opposition en 1869 et 1870. L’explication tient au fait qu’il a développé une philosophie de la question politique. Il estime qu’une ville comme Montréal peut être gérée tout autant au profit de l’ensemble de ses citoyens que de ses gens d’affaires.